En marge de la 17ème édition de la Semaine du Numérique, qui s’est tenue, du 9 au 13 novembre 2021, à Bobo-Dioulasso, l’Initiative pour la Gouvernance de l’Internet au Burkina Faso (IGF/BF), a organisé du 10 au 11 novembre 2021, la 3ème édition de l’école nationale sur la gouvernance de l’internet. Elle a par ailleurs réussi le pari de la tenue du Forum sur la Gouvernance de l’Internet (FNGI) au Burkina Faso. Neuvième du genre, cette édition a été placée sous le parrainage de Tontama Charles Millogo, Président de l’Autorité de Régulation des Communications électroniques et des Postes (ARCEP), et sous la Présidence de Hadja Ouattara/Sanon, ministre de l’économie numérique, des postes et de la transformation digitale.
Renforcer les capacités des parties prenantes à la gouvernance de l’Internet sur des questions d’ordre général et en particulier sur les thèmes d’actualités et émergentes au Burkina Faso. C’est l’objectif de cette troisième édition de l’école sur la gouvernance de l’internet au Burkina Faso.
Organisé sous l’égide de l’IGF/BF, en collaboration avec le Ministère de l’Economie numérique, des Postes et de la Transformation digitale (MENPTD), cette présente session de formation a regroupé plus d’une quarantaine de participants issus du monde des étudiants et de la fonction publique
La cérémonie d’ouverture a enregistré la présence de Hermann Ouédraogo, Président de IGF/BF et de Roch Omar Bougouma, Directeur Général des Technologies de l’information et de la Communication (DGTIC), représentant le Ministère de l’Economie numérique, des Postes et de la Transformation digitale.
Revenant sur l’importance de l’école sur la gouvernance de l’internet, Hermann Ouédraogo a laissé entendre que l’internet occupe une place importante dans tous les pans de la vie. Ce qui nécessite une réelle appropriation et un usage sain. La gouvernance de l’internet, a-t-il fait savoir, définit les politiques et les bonnes pratiques afin d’assurer un internet ouvert, accessible et sécurisé pour tous.
Vulgariser les bonnes pratiques dans le domaine de l’internet
Le Directeur Général des Technologies de l’information et de la Communication (DGTIC), Roch Omar Bougouma, a exprimé sa satisfaction quant à la tenue de la présente édition de l’école de l’internet. Il n’a pas manqué d’encourager les membres d’IGF/BF à continuer davantage dans le partage des bonnes pratiques dans le domaine de la gouvernance de l’internet.
Roch Omar Bougouma a par ailleurs exprimé la disponibilité du ministère de l’Economie numérique à toujours accompagner ce genre d’initiative.
Dans le contexte actuel, il est indispensable de disposer d’une masse critique de personnes sensibilisées et formées sur les questions de la gouvernance de l’internet.
Deux jours durant donc et sous le magistère de formateurs avisés, les participants ont abordé divers modules tels que l’histoire de l’internet ; la gouvernance de l’internet ; politiques internet, les règlements et les leçons pour le Burkina Faso ; la gouvernance de l’internet et l’approche multi-partie-prenante ; la cybersécurité, objectifs de développement durable et les nouveaux enjeux, les technologies émergentes ; la gouvernance de l’internet et les questions économiques et sociales. A travers des exposés théoriques et travaux en groupe, les participants ont pu faire un tour d’horizon sur les véritables enjeux liés à la gouvernance de l’internet.
Rendre accessible le numérique
L’IGF/BF, en collaboration avec la DGTIC, a organisé le 12 novembre 2021, à la maison de la culture de Bobo Dioulasso, la 9ème édition du FNGI, sous le thème « inclusion et accès numériques pour un Burkina Faso résilient ».
L’objectif général, selon ses initiateurs, est de contribuer à ce que l’inclusion et l’accès numériques soient une réalité pour de nombreux burkinabè. Pour Hermann Ouédraogo, Président de IGF/BF, même si l’infrastructure de l’internet a connu des avancées significatives avec l’avènement de la 4G et l’évolution du taux de pénétration, des difficultés d’accès demeurent toujours.
La pandémie de la Covid-19 a freiné un tant soit peu les efforts. A ce jour, la connectivité s’est nettement améliorée mais connait néanmoins des limitations géographiques et de coût dans de nombreuses localités.
De ce fait, l’accès au numérique semble être encore sélectif. L’inclusion numérique est un processus qui consiste à permettre l’accès aux outils numériques à chaque individu sans exclusion. En effet, le socle global de l’inclusion numérique du Burkina Faso est de 39% ; ce qui signifie que 61% de la population risque d’être exclu du champ du numérique.
Pour Roch Omar Bougouma, Directeur Général des Technologies de l’information et de la Communication, il faut impérativement renforcer la synergie d’actions entre les différents acteurs pour gagner le pari de l’accès et l’inclusion numériques.
Le Président de l’ARCEP, Tontama Charles Millogo, a salué ce rendez-vous du donner et du recevoir entre les différents acteurs du domaine du numérique. « Nous sommes particulièrement en phase avec ce type d’initiative. C’est pourquoi l’ARCEP n’a pas hésité à apporter son soutien aux différentes éditions du FNGI », a-t-il relevé.
Ce parrainage, a-t-il poursuivi, constitue un acte d’engagement à l’intention d’IGF/BF à continuer dans la même dynamique, et, mieux, à renforcer le processus afin que les conclusions des travaux du conclave de Bobo Dioulasso puissent avoir des échos au-delà des frontières nationales.
IGF/BF a de nombreux partenaires nationaux et internationaux qui la soutiennent dans la mise en œuvre de ses différentes activités. Pour la présente édition de l’école sur la gouvernance de l’internet et le FNGI, elle a bénéficié du soutien de l’ARCEP.
JK/Ouest-info.net https://ouest-info.net/gouvernance-de-linternet-pour-un-bon-usage-et-une-saine-appropriation/
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